Soubenn – La soupe bretonne

L’expérience de Miller-Urey

En 1953, Stanley Miller et Harold Urey ont voulu reproduire les conditions de la Terre primitive. Ils ont soumis un mélange d’éléments chimiques (la soupe primordiale) à des décharges électriques et, au bout de quelques temps, sont apparues des molécules organiques, les briques du vivant…

A l’instar de cette expérience, le projet Soubenn a pour objectif de réunir en autonomie des élèves musiciens de divers niveaux, même très débutants, sans encadrement. Laissez mijoter tranquillement. Ajoutez une bonne dose d’énergie, de bonne humeur et de convivialité. Saupoudrez d’adrénaline en emmenant ce petit monde jouer en public et apparaîtront naturellement, au bout de quelques temps, la conscience de groupe et des bribes harmoniques, prémisses d’une bonne musique 😉

Le terme péjoratif de « soupe musicale » soulignant le fait que nous ne nous prenons pas au sérieux, nous espérons que l’adage « la soupe, ça fait grandir » nous aidera à progresser en nous entraidant mutuellement.

Enfin soupe se dit Soubenn en breton, CQFD ! 🙂

Refrain :
Avec des endives et des choux, les rutabagas ça fait d’la bonne soupe,
Avec des endives et des choux, les rutabagas font du bon ragoût.

On met des carottes et quelques navets, deux ou trois patates, du p’tit salé,
Un poireau bien blanc, un oignon râpé. Laisser mijoter, vous pouvez déguster.

Pour être en bonne santé, il nous faut consommer des fruits et légumes bien variés,
En purée ou gratin, en tarte tatin, mais dans tous les cas… faut des rutabagas.

Dans la ratatouille, y’a pas de citrouille ; faut des aubergines et des poivrons ;
Y ajouter aussi, ce n’est pas interdit, des rutabagas pour les filles et les gars.

Par grande froidure vite une garbure remplie de légumes et de lard gras ;
Ne pas oublier, le confit bien sûr, le chou, les patates et les rutabagas.

Si la lune est rousse, il faut une mousse de patates douces au tapioca ;
Mais si elle est pleine, comme un pamplemousse, cuisinez les graines de rutabagas !